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  • High-tech
31
2019
L’impact des cyber-attaques s’accroît

Comme chaque année, le Club des experts de la sécurité de l’information et du numérique (Cesin) publie son baromètre de la cyber-sécurité des entreprises. L’occasion pour les grandes entreprises, membres du club de faire le bilan de leur année en termes d’attaques informatiques.

Il ressort, tout d’abord, de ce quatrième baromètre réalisé par Opinionway pour le compte du Cesin que le nombre de cyber-attaques constaté par ces entreprises reste important. 80 % d’entre elles ont ainsi enregistré au moins une attaque en 2018, 10 % entre 10 et 14 attaques et 22 % plus de 15 attaques. Comparé à 2017, 53 % des entreprises estiment n’avoir pas été victimes de davantage d’attaques. 6 % disent même que leur nombre a diminué.

Davantage de dégâts

Si le nombre d’attaques est resté à peu près stable entre 2017 et 2018, leurs conséquences ont été plus importantes. Ainsi, alors qu’en 2017, seules 49 % des entreprises estimaient que les attaques dont elles avaient été victimes avaient eu un impact sur leur business, elles sont 59 % à l’affirmer pour 2018. Parmi les dégâts constatés, elles notent principalement un ralentissement de la production (26 %), une indisponibilité du site web (23 %), des retards de livraison (12 %), une perte de chiffre d’affaires (11 %) ou encore un arrêt de la production pendant une période significative (9 %).

Quant aux types d’attaques subies, les plus régulièrement citées pour 2018 sont le phishing (73 %), la fraude au président (50 %) et l’infection par un rançongiciel ou un autre malware (44 %). Enfin, lorsqu’on les interroge sur le type de cyber-risques qu’ils ont identifié au sein de leur entreprise, 64 % évoquent l’utilisation par les collaborateurs d’applications non approuvées, 61 % des « vulnérabilités résiduelles permanentes » et 52 % des erreurs de manipulation.

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Je viens de changer d’activité professionnelle. Comme je ne suis plus placé sous le régime des travailleurs non salariés, j’envisage de transférer les capitaux figurant sur mon contrat retraite Madelin vers un Perp que je vais ouvrir pour l’occasion. Ce transfert aura-t-il des conséquences fiscales ?

Rassurez-vous, il n’y aura aucune conséquence fiscale liée au transfert de vos droits Madelin sur un Perp. Étant précisé, par ailleurs, que ce transfert ne remettra pas en cause la déductibilité des cotisations que vous avez versées sur votre contrat Madelin de l’assiette imposable de vos bénéfices. Autre information, la fiscalité applicable aux prestations versées lors du départ en retraite est identique sur les contrats Perp et sur les contrats Madelin. En revanche, si vous effectuez des versements sur votre Perp, ces versements ne seront pas fiscalisés de la même manière que ceux effectués sur un contrat Madelin.

Je suis propriétaire de plusieurs étangs. Ces étangs doivent-ils être inclus dans l’assiette de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) dont je suis redevable ?

Les biens immobiliers non bâtis tels que les étangs sont, en principe, imposables à l’IFI (sous réserve, bien entendu, que la valeur nette du patrimoine de l’intéressé soit supérieure à 1,3 M€). Toutefois, ils sont, à certaines conditions, exonérés d’IFI lorsqu’ils sont affectés à l’activité professionnelle principale du contribuable et lorsque cette activité revêt un caractère agricole. Ainsi, par exemple, des étangs affectés à une activité de pisciculture sont exonérés d’IFI.

En outre, lorsqu’ils sont donnés à bail à long terme à un exploitant, ces biens sont exonérés d’IFI à hauteur des trois quarts de leur valeur jusqu’à 101 897 € et à hauteur de la moitié au-delà de 101 897 €. Mieux, l’exonération est totale, quelle soit la valeur des biens, lorsqu’ils sont donnés à bail à long terme à un membre (proche) de la famille du propriétaire qui les utilise pour son activité principale.

Cette année, pour élire les membres du conseil d’administration de notre association, nous souhaitons remplacer le vote en assemblée générale par un vote par correspondance. Mais nous avons un doute sur sa faisabilité dans la mesure où les statuts associatifs ne prévoient pas cette possibilité. Qu’en est-il exactement ?

Si vos statuts sont muets sur cette modalité de vote, vous ne pouvez pas l’organiser ! En effet, le vote par correspondance ne peut être utilisé dans le cadre d’une assemblée générale que si les statuts de l’association le prévoient. Le vote par correspondance organisé alors que les statuts de votre association ne l’autorisent pas encourt le risque d’être contesté et annulé en justice. Il vous faut donc modifier les statuts.

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