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  • High-tech
28
2019
Attention au cryptojacking !

À en croire le dernier rapport annuel de Symantec sur les cybermenaces, le nombre de détections de logiciels ou de codes de « cryptominage » aurait augmenté de 8500 % sur la seule année 2017. La France, à elle seule, aurait, cette année-là, concentré près de 6 % des attaques mondiales, décrochant ainsi la 4e place des pays victimes de cryptojacking.

Vous avez dit cryptojacking ?

Pour rappel, les cryptomonnaies, comme le célèbre Bitcoin, ne sont pas régulées par des banques centrales. Leur administration est assurée directement par certains utilisateurs. Concrètement, ces personnes mettent à disposition la puissance de calcul de leurs équipements informatiques. Cette puissance de calcul est alors utilisée pour réaliser les opérations de validation des transactions qui garantissent « l’inviolabilité » de la blockchain sur laquelle s’appuie la monnaie électronique. En contrepartie, ces « mineurs » (c’est ainsi qu’ils sont appelés) se voient attribuer des unités monétaires, créés pour l’occasion.

Mais voilà, pour enregistrer une simple transaction de cryptomonnaie, il faut réaliser une masse de calculs considérable et donc dépenser beaucoup d’énergie (selon Digiconomist, 404 KWh seraient nécessaire, pour enregistrer une simple transaction en bitcoin, ce qui correspond à la consommation annuelle d’un réfrigérateur). Raison pour laquelle de plus en plus de pirates font réaliser ces calculs par d’autres machines que les leurs. C’est ce que l’on appelle le cryptojacking.

Des malwares aux pages web piégées

Pour profiter de la puissance de calcul d’un autre ordinateur, les pirates utilisent deux approches. La première, la plus classique, consiste à contaminer le plus grand nombre possible d’ordinateurs en diffusant un logiciel malveillant (via des courriels dont la pièce jointe est corrompue, par exemple). La seconde, de plus en plus utilisée, s’appuie sur les failles de certains navigateurs. Lorsque les victimes se connectent sur une page web « piégée », un code s’exécute et charge le processeur de la machine de réaliser des calculs. Le processeur n’étant libéré qu’au moment où la victime quitte la page web.

Comment s’en prémunir ?

Plusieurs précautions peuvent être prises pour limiter les risques d’être victime de cyberjacking et de voir ainsi ses ordinateurs (ou serveurs) devenir lents et s’user prématurément, mais aussi sa facture d’électricité exploser :

- ne jamais ouvrir les pièces jointes d’un courriel inhabituel ou douteux ;

- mettre à jour régulièrement ses antivirus, son système d’exploitation et son navigateur ;

- choisir un navigateur intégrant un système anti cyberjacking (comme Opera ou Firefox) ou lui associer une extension dédiée (comme MinerBlock, par exemple, disponible sous Chrome).

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Je viens de changer d’activité professionnelle. Comme je ne suis plus placé sous le régime des travailleurs non salariés, j’envisage de transférer les capitaux figurant sur mon contrat retraite Madelin vers un Perp que je vais ouvrir pour l’occasion. Ce transfert aura-t-il des conséquences fiscales ?

Rassurez-vous, il n’y aura aucune conséquence fiscale liée au transfert de vos droits Madelin sur un Perp. Étant précisé, par ailleurs, que ce transfert ne remettra pas en cause la déductibilité des cotisations que vous avez versées sur votre contrat Madelin de l’assiette imposable de vos bénéfices. Autre information, la fiscalité applicable aux prestations versées lors du départ en retraite est identique sur les contrats Perp et sur les contrats Madelin. En revanche, si vous effectuez des versements sur votre Perp, ces versements ne seront pas fiscalisés de la même manière que ceux effectués sur un contrat Madelin.

Je suis propriétaire de plusieurs étangs. Ces étangs doivent-ils être inclus dans l’assiette de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) dont je suis redevable ?

Les biens immobiliers non bâtis tels que les étangs sont, en principe, imposables à l’IFI (sous réserve, bien entendu, que la valeur nette du patrimoine de l’intéressé soit supérieure à 1,3 M€). Toutefois, ils sont, à certaines conditions, exonérés d’IFI lorsqu’ils sont affectés à l’activité professionnelle principale du contribuable et lorsque cette activité revêt un caractère agricole. Ainsi, par exemple, des étangs affectés à une activité de pisciculture sont exonérés d’IFI.

En outre, lorsqu’ils sont donnés à bail à long terme à un exploitant, ces biens sont exonérés d’IFI à hauteur des trois quarts de leur valeur jusqu’à 101 897 € et à hauteur de la moitié au-delà de 101 897 €. Mieux, l’exonération est totale, quelle soit la valeur des biens, lorsqu’ils sont donnés à bail à long terme à un membre (proche) de la famille du propriétaire qui les utilise pour son activité principale.

Cette année, pour élire les membres du conseil d’administration de notre association, nous souhaitons remplacer le vote en assemblée générale par un vote par correspondance. Mais nous avons un doute sur sa faisabilité dans la mesure où les statuts associatifs ne prévoient pas cette possibilité. Qu’en est-il exactement ?

Si vos statuts sont muets sur cette modalité de vote, vous ne pouvez pas l’organiser ! En effet, le vote par correspondance ne peut être utilisé dans le cadre d’une assemblée générale que si les statuts de l’association le prévoient. Le vote par correspondance organisé alors que les statuts de votre association ne l’autorisent pas encourt le risque d’être contesté et annulé en justice. Il vous faut donc modifier les statuts.

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