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2019
Rançongiciels : la tentation de payer

Lorsque des données vitales pour l’entreprise sont prises en otage par un rançongiciel (logiciel malveillant qui crypte les données et réclame une somme d’argent pour en débloquer l’accès), la tentation est forte de régler la rançon pour les récupérer. C’est ce que l’on peut déduire d’un sondage réalisé au mois d’avril par la société AppRiver auprès de chefs d’entreprise américains. Ainsi, il apparaît que 55 % des dirigeants de PME interrogés déclarent qu’ils paieraient les pirates pour récupérer leur données « bloquées » suite à une attaque de rançongiciel. Un chiffre qui atteint 74 % dans les entreprises employant entre 150 et 250 salariés. 39 % précisant qu’ils seraient même prêts à verser une rançon importante pour éviter la perte ou la diffusion des données de leur entreprise.

Une mauvaise idée

Payer un preneur d’otage n’est jamais une bonne idée. Dans la « vraie » vie comme dans le monde numérique, cela n’a jamais garanti la libération de la victime ni permis d’éviter une surenchère. En outre, cela ne fait qu’inciter les pirates à recommencer, ce qui, déjà en soi, est une raison suffisante pour ne pas donner suite.

Quoi faire ?

La première chose à faire est de circonscrire la contamination. Pour cela, il faut, dès que le message de demande de rançon apparaît sur l’écran, débrancher la machine du réseau afin que les autres ordinateurs de l’entreprise (les stations comme les serveurs) ne soient pas touchés à leur tour.

Ensuite, il est conseillé, si l’on n’est pas soi-même compétent en informatique, de faire intervenir un spécialiste (interne ou prestataire). Ce dernier pourra alors désinfecter la machine (via un logiciel anti-malwares) et tenter de libérer les données en les déchiffrant. Cette opération est très délicate mais néanmoins possible dans certains cas. Il existe en effet certains programmes qui ont été mis au point par les entreprises de sécurité informatique ou par les autorités publiques qui permettent de faire sauter les verrous mis en place par différentes familles de rançongiciels. Plusieurs dizaines de ces petits programmes sont disponibles sur le site No More Ransom.

Si cette récupération n’est pas possible, il faudra restaurer la dernière sauvegarde.

Des mesures de précaution

Sans surprise, la première précaution à prendre pour limiter les conséquences d’une attaque par rançongiciel est de réaliser des sauvegardes régulières des données de l’entreprise. Dès lors, même en cas d’impossibilité de déchiffrement, les conséquences, en matière de perte de données, seront réduites.

Ensuite, dans la mesure où les rançonçiciels « s’attrapent » comme de nombreux autres logiciels malveillants, il convient d’adopter (et de faire adopter par ses collaborateurs) certaines règles de prudence :
- ne pas naviguer sur les sites non sûrs ;
- ne pas télécharger et installer de logiciels piratés ou proposés gratuitement ;
- effectuer les mises à jour de sécurité du système d’exploitation, des antivirus, des pare-feux et de tous les autres logiciels utilisés ;
- ne jamais ouvrir un courriel suspect et surtout ne jamais cliquer sur sa pièce jointe ou sur un lien Web intégré dans le courriel.

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Je viens de changer d’activité professionnelle. Comme je ne suis plus placé sous le régime des travailleurs non salariés, j’envisage de transférer les capitaux figurant sur mon contrat retraite Madelin vers un Perp que je vais ouvrir pour l’occasion. Ce transfert aura-t-il des conséquences fiscales ?

Rassurez-vous, il n’y aura aucune conséquence fiscale liée au transfert de vos droits Madelin sur un Perp. Étant précisé, par ailleurs, que ce transfert ne remettra pas en cause la déductibilité des cotisations que vous avez versées sur votre contrat Madelin de l’assiette imposable de vos bénéfices. Autre information, la fiscalité applicable aux prestations versées lors du départ en retraite est identique sur les contrats Perp et sur les contrats Madelin. En revanche, si vous effectuez des versements sur votre Perp, ces versements ne seront pas fiscalisés de la même manière que ceux effectués sur un contrat Madelin.

Je suis propriétaire de plusieurs étangs. Ces étangs doivent-ils être inclus dans l’assiette de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) dont je suis redevable ?

Les biens immobiliers non bâtis tels que les étangs sont, en principe, imposables à l’IFI (sous réserve, bien entendu, que la valeur nette du patrimoine de l’intéressé soit supérieure à 1,3 M€). Toutefois, ils sont, à certaines conditions, exonérés d’IFI lorsqu’ils sont affectés à l’activité professionnelle principale du contribuable et lorsque cette activité revêt un caractère agricole. Ainsi, par exemple, des étangs affectés à une activité de pisciculture sont exonérés d’IFI.

En outre, lorsqu’ils sont donnés à bail à long terme à un exploitant, ces biens sont exonérés d’IFI à hauteur des trois quarts de leur valeur jusqu’à 101 897 € et à hauteur de la moitié au-delà de 101 897 €. Mieux, l’exonération est totale, quelle soit la valeur des biens, lorsqu’ils sont donnés à bail à long terme à un membre (proche) de la famille du propriétaire qui les utilise pour son activité principale.

Cette année, pour élire les membres du conseil d’administration de notre association, nous souhaitons remplacer le vote en assemblée générale par un vote par correspondance. Mais nous avons un doute sur sa faisabilité dans la mesure où les statuts associatifs ne prévoient pas cette possibilité. Qu’en est-il exactement ?

Si vos statuts sont muets sur cette modalité de vote, vous ne pouvez pas l’organiser ! En effet, le vote par correspondance ne peut être utilisé dans le cadre d’une assemblée générale que si les statuts de l’association le prévoient. Le vote par correspondance organisé alors que les statuts de votre association ne l’autorisent pas encourt le risque d’être contesté et annulé en justice. Il vous faut donc modifier les statuts.

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