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2020
Télétravail et nouveaux usages numériques : quel impact environnemental ?

Largement déployé face à l’épidémie du Covid-19 et, pour de nombreux actifs, synonyme d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, le télétravail présente également un intérêt écologique puisqu’il permet de réduire les trajets pendulaires domicile-bureau.

Pour autant, s’il contribue à diminuer les émissions de carbone dues aux déplacements, le travail à distance pousse le développement de nouveaux usages, y compris numériques, dont les impacts sont peu favorables pour l’environnement : c’est le constat soulevé par l’Agence de la transition écologique (Ademe) dans un récent rapport.

Visioconférence vs. consommation énergétique

Ainsi, parmi les différents « effets rebond » pouvant minorer les bénéfices environnementaux du télétravail, l’Ademe cite notamment l’intensification de l’usage de la visioconférence. En cause : la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre provoquées par les serveurs nécessaires pour répondre à l’augmentation constante des flux vidéo.

À noter : selon les chiffres de l’Ademe, une minute de visioconférence émet 1g de CO2. De quoi générer, en moyenne, des émissions de l’ordre de 2,6kg équivalent carbone/an, pour un jour de télétravail hebdomadaire.

Autre point de vigilance côté numérique : le doublement de l’équipement informatique, si le matériel n’est pas transporté entre le domicile et le bureau. Un phénomène cependant assez rare, selon l’Ademe, qui témoigne d’une tendance globale en faveur d’un équipement informatique nomade unique (ordinateur portable, téléphone portable…) devenant progressivement la norme au sein des entreprises.

Un bilan global qui demeure positif

Malgré la présence de certains « effets secondaires » pouvant impacter la balance environnementale globale, l’Ademe conclut finalement sur une note positive, considérant que les bénéficies écologiques induits par le télétravail restent « suffisamment significatifs pour justifier l’encouragement de son développement, dans un contexte où il est par ailleurs plébiscité par les salariés eux-mêmes ».

Pour en savoir plus et consulter le rapport de l’Ademe, rendez-vous sur : www.ademe.fr

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Je viens de changer d’activité professionnelle. Comme je ne suis plus placé sous le régime des travailleurs non salariés, j’envisage de transférer les capitaux figurant sur mon contrat retraite Madelin vers un Perp que je vais ouvrir pour l’occasion. Ce transfert aura-t-il des conséquences fiscales ?

Rassurez-vous, il n’y aura aucune conséquence fiscale liée au transfert de vos droits Madelin sur un Perp. Étant précisé, par ailleurs, que ce transfert ne remettra pas en cause la déductibilité des cotisations que vous avez versées sur votre contrat Madelin de l’assiette imposable de vos bénéfices. Autre information, la fiscalité applicable aux prestations versées lors du départ en retraite est identique sur les contrats Perp et sur les contrats Madelin. En revanche, si vous effectuez des versements sur votre Perp, ces versements ne seront pas fiscalisés de la même manière que ceux effectués sur un contrat Madelin.

Je suis propriétaire de plusieurs étangs. Ces étangs doivent-ils être inclus dans l’assiette de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) dont je suis redevable ?

Les biens immobiliers non bâtis tels que les étangs sont, en principe, imposables à l’IFI (sous réserve, bien entendu, que la valeur nette du patrimoine de l’intéressé soit supérieure à 1,3 M€). Toutefois, ils sont, à certaines conditions, exonérés d’IFI lorsqu’ils sont affectés à l’activité professionnelle principale du contribuable et lorsque cette activité revêt un caractère agricole. Ainsi, par exemple, des étangs affectés à une activité de pisciculture sont exonérés d’IFI.

En outre, lorsqu’ils sont donnés à bail à long terme à un exploitant, ces biens sont exonérés d’IFI à hauteur des trois quarts de leur valeur jusqu’à 101 897 € et à hauteur de la moitié au-delà de 101 897 €. Mieux, l’exonération est totale, quelle soit la valeur des biens, lorsqu’ils sont donnés à bail à long terme à un membre (proche) de la famille du propriétaire qui les utilise pour son activité principale.

Cette année, pour élire les membres du conseil d’administration de notre association, nous souhaitons remplacer le vote en assemblée générale par un vote par correspondance. Mais nous avons un doute sur sa faisabilité dans la mesure où les statuts associatifs ne prévoient pas cette possibilité. Qu’en est-il exactement ?

Si vos statuts sont muets sur cette modalité de vote, vous ne pouvez pas l’organiser ! En effet, le vote par correspondance ne peut être utilisé dans le cadre d’une assemblée générale que si les statuts de l’association le prévoient. Le vote par correspondance organisé alors que les statuts de votre association ne l’autorisent pas encourt le risque d’être contesté et annulé en justice. Il vous faut donc modifier les statuts.

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